Les anges déchus
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Les anges déchus

Je vous présente le forum du clan des anges déchus. On conte devenir le meilleur du jeu de role Blood War. Ce sera dur mais on y arrivera un jour. Dans ce forum on aborde tout les sujets qui nous passe par la tête mais on parle surtout des jeux de roles.
 
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 Rouge-Sang

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kahana
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MessageSujet: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeJeu 28 Fév - 15:52

*
J’attend dans l’ombre qu’une proie vienne à la portée de mes crocs acérés. C’est si facile de trancher la gorge de ces humains. Il fut un temps ou j’en étais un. Il fut un temps ou j’étais faible et pitoyable comme eux.
*

Chapitre I: Prélude

Je m’approche discrètement d’elle par derrière, mains tendues. Je m’apprête à lui sauter dessus, tous muscles contractés. Tout à coup elle se retourne et crie:
_ Bouh!!!
Je sursaute et tombe par terre. Je regarde ma mère et on éclate de rire. Elle avait les larmes aux yeux. Je demande:
_ Comment as-tu su que j’étais là?
_ Tu n’es pas aussi discret que tu sembles le croire. Je dirais que tu es aussi silencieux qu’un éléphant enragé dans un magasin de porcelaine.
C’est l’une des rares expressions que maman a retenu de mon père. Je ne l’ai pas connu. Il nous a quitté alors que maman était encore enceinte. Elle me raconte souvent qu’il est un grand héro et que je lui ressemble beaucoup. Ça me rempli de fierté chaque fois qu’elle me le dit. Elle me sourit de plus belle et me dit:
_ Allez, vas ranger ta chambre et tu pourras te balader en forêt.
Je fais un sourire jusqu’aux oreilles et répond:
_ D’accord, je reviens ce soir pour t’aider à faire la vaisselle.
_ Haha, petit malin. Reviens avant le repas ou tu n’auras pas de dessert. D’accord?
_ OK!!!
Je cours jusqu’à ma chambre, bourre le placard avec les affaire qui traînent et retourne au salon dans lequel maman li un livre. Je lui fais un rapide baiser sur la joue et me sauve en direction de la forêt.
Je m’appelle Kahana, j’ai treize ans et je vis seul avec ma mère dans un village appelé O-germe. C’est un village isolé du monde au cœur d’une forêt si vaste qu’il faut plusieurs semaines pour la traverser à chevale et plusieurs mois pour trouver le village, sauf si on connaît le chemin. Ma maison est dans le centre du village. C’est une maison assez grande pour qu’on puisse y vivre à notre aise. Ma mère est une femme très belle. Plusieurs hommes lui ont fait la cours ou l’ont tout simplement dragué. Tous plus différent les uns que les autres. Elle les a tous repoussés et s’ils insistent une peu trop, elle leur donne soit une gifle soit un coup dans l’entrejambe, ce qui les calment tout de suite. La plupart d’entre eux ne sont pas fières de l’avoir abordé, surtout quand ils rentrent voir leur famille avec la joue rouge ou en se tenant les attributs encore douloureux de la rencontre de ce matin. Étrangement leurs femmes apprécient que maman les « remette dans le droit chemin ». Elle s’appelle Miriage, et c’est la plus douce de toute les mères.
J’entre dans la forêt à grand pas, je ralentis et prend une allure de promenade. Après une demi heure de marche, j’arrive enfin au près de mon arbre préféré. Il est trois heure de l’après midi, l’air est doux et l’arbre est baigné par la lumière du soleil. Il a une particularité très rare. Ses racines baignent dans l’eau. Je me suis renseigné, en faite c’est lui qui la « produit ». Il capte l’humidité ambiante avec ses feuilles, la condense puis la rejette par les racines en gardant dix pour cent de l’eau. Une vieille souche repose aux de l’arbre. Je pense qu’elle devait supporter un arbre six fois plus vieux que le mien. On a à peu près le même âge. Cette espèce grandit aussi vite que les humains, à part qu’ils ne s’arrête pas. Je me couche sur la souche et l’observe. Sombrant peu à peu dans le sommeil, je laisse les songes m’envahir. Des bruits de pas et de chevaux retentissent au loin.
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kahana
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeJeu 28 Fév - 18:08

*
Enfin ma cible fait son apparition à quelque mètre de moi. J’ai une vue dégagée mais mon espèce n’a pas de bon yeux. On se repère surtout grâce à notre odorat et à notre ouïe. Je me campe sur mes pattes arrières prêt à bondir.
*

Chapitre II: Déclenchement de la haine

Je me réveille en sursaut. Voyant qu‘il est dix-huit heure, je me dépêche de rentrer à la maison. Je prend un raccourci difficile à emprunter. Je m’aide de mon couteau pour couper les branches gênantes. Il est très affûté alors ça facilite le passage. Je sorts enfin des broussailles, recouvert de terre et de feuilles. Je fais encore quelque pas et je découvre un homme à cheval. Il me dévisage et dit:
_ Salut fiston. Ça va?
Fiston, pour qui il me prend? Je le fixe dans les yeux et lui répond:
_ T’es qui?
_ Haha! Quel insolent. On aura tout le temps de parler après ça, dit-il avec un sourire malsain.
Son attitude me rend nerveux et me désoriente. Il lève son bras droit et ordonne:
_ À l’attaque!!!
Des dizaines d’hommes affluèrent vers le village, armés jusqu’aux dents. À leurs comportements et à leurs tenues vestimentaires, je devine qu’ils sont des mercenaires. En un instant le cavalier ordonne à l’un d’eux de m’attraper et de le suivre pendant que ses hommes pillent et incendient les maisons après avoir massacré les occupants. Je pleure toutes les larmes de mon corps en voyant ce génocide sous mes yeux. Ils m’amenèrent au près de ma mère qui est tirée de force vers nous. Les maisons s’enflamment les unes après les autres autour de nous. Le cavalier observe la scène en riant. Il fixe ses yeux sur maman et dit:
_ Faites ce que vous voulez d’elle.
_ Lâchez-moi salaud!
Elle se déchaîne mais ils sont deux à la tenir. Apparemment les mercenaires ont l’air ravis que leur chef dise ça. Ce dernier descend de son cheval, se place derrière moi, me retient à son tour et m’oblige à regarder la scène. Puis il dit avec un grand sourire:
_ Bah alors chérie? Tu devrais être contente . Tu ne te seras jamais faite tirer autant en une nuit. Même par moi. Ha ha ha …
Son rire résonne étrangement dans la nuit. Les hommes déchirent violemment les vêtement de ma mère la rendant totalement nue. Un premier se défroque et la prend sans délicatesse. Elle hurle de terreur et d’indignation. Ils la violent les uns après les autres, parfois plusieurs en même temps. Seul mon père n’y participe pas, ou du moins pas directement. Il s’adonne au plaisir solitaire à coté de moi. Un homme s’approche de lui chuchote quelque mots à son oreille en me désignant. Mon père approuve ce que l’autre homme a dit. Ce dernier se précipite sur moi me prend par le bras et m’entraîne dans une maison encore épargnée par les flammes. Il me plaque par terre et me retient de tout son poids. Il baisse mon pantalon, et j’imagine le sien aussi. Excité comme un fou, le pédophile s’apprête à me pénétrer. Je tâte le sol à la recherche d’un objet quelconque. Enfin je trouve quelque chose. C’est mon couteau. J’ai du le tenir tout ce temps et le lâcher quand le type ma emmené dans la baraque. Je le saisi et lui tranche la verge avec le bourses. Le sang gicle sur moi. Il se tient au niveau des parties, maintenant inexistantes, de son anatomie, essayant de retenir son sang et poussant un cri de douleur jusqu’alors inégalé à mes oreilles. Il se précipite dehors. Je le suis de près pour ensuite m’enfuir vers la forêt. J’ai eu juste le temps de voir mon père trancher la gorge de maman que l’un de ces salauds m’assomme à coup de burin. C’est à ce moment précis que je décide de le tuer par n’importe quel moyen.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeJeu 28 Fév - 18:09

*
Je le reconnais. C’est mon père. Cet ordure se pavane aux bras d’une prostituée et accompagné de six de ses hommes. Ils rient joyeusement sans se douter de ce qui les attend. Mon envie de meurtre augmente au fur et à mesure qu’ils s’approchent. J’imagine déjà le goût savoureux qu’il doit avoir. De la salive dégouline de ma gueule.
*

Chapitre III: Rencontre mouvementée

J’ouvre les yeux et je me lève lentement pensant que j’ai fais un cauchemar. Ma tête me lance et j’ai très mal. En regardant les restes du déluge de cruauté qui s’est abattu sur mon village, je comprend que c’était loin d’être un rêve. Les larmes recommencent à couler le long de mes joues. Les corps des villageois sont dispersés au tour des maisons carbonisé et sur la place publique se trouve les femmes qui ont été souillé par les mercenaires. La forêt a un peu roussi. J’essuies les larmes tan que je peu et je décide d’enterrer les défins. Je cherche une pelle parmi les décombres. Par chance y en a une près du cimetière. Je constate que ce dernier n’a pas été épargné. Je m’occupe donc d’abor de remettre les cadavres en bière puis dans leurs tombes. La tache fini, essoufflé, je regarde ma montre. Elle ne risque plus de me donner l’heure puisqu’elle est cassée. Je regarde le soleil. Il est haut dans le ciel. Je me met en quête de nourriture. J’ai trouvé quelques fruits et pris un peu de mon arbre préféré. Rassasié, je rentre au village et constate que les charognards commencent à venir. Deux loups et quelques corbeaux. Je les chasse et me remet au travail. Je reste à l’affût d’un appelle au secours qui proviendrai des maisons en ruines. Je réussi à enterrer tout le monde ou presque en deux jours. Je pense qu’il doit en rester sous les décombres. Une fois fini, je ne sais plus quoi faire. Il est tard, je m’endors, à coté de la tombe de ma mère, sous une couverture à moitié brûlé.
Cette nuit là, comme la précédente, je revis l’attaque en rêve et me réveil en sursaut, en sueur et fiévreux. Des bruits bizarre se font entendre. Il n’y a pas de nuage et la lune est très brillante. Je regarde autour et vis, à seulement quelques mètres de moi, une bête monstrueuse. Essayant de déterrer un cadavre et recherchant sûrement de la chair à se mettre sous la dent, elle ne fait pas attention à moi. Je ramasse la pelle, et tout mon courage, à deux mains. La bête se tourne brusquement vers moi et se met à grogner. J’avance prudemment, près à abattre la pelle sur son museau. Au fur et à mesure que je m’approche, je remarque de plus en plus de détails. Ses crocs acérés, sa fourrure noir comme le charbon avec des reflets argentés, ses griffes puissantes plantées dans la terre et ses yeux aux couleurs assorties avec la fourrure. Il se met aussi à avancer vers moi. Il se lèche les babines, pensant sûrement qu’il fera un bon repas. Il arrête de grogner et tourne autour de moi. Soudain, la monstruosité me saute dessus et me mord violemment le bras. Je me débat tan que je peux et lui donne des coups de pelle sur la tête. Il empoigne la pelle et l’éjecte à plusieurs mètres. À mon tour, j’empoigne mon couteau avec mon bras valide et j’entaille sévèrement son oreille. Un cri de douleur transperce cette nuit de pleine lune. Ce n’est pas un cri de bête mais d’homme. Il recule de quelques pas et prononce des mot que je peux, à mon grand étonnement, comprendre:
_ Imbécile de gosse! Tu pouvais pas te laisser faire?!
Abasourdi je répond:
_ Tu peux parler?
_ Oups…, la boulette, dit-il penaud.
J’esquisse un sourire mais la douleur au bras me ramène à la réalité et me fait grimacer. La créature s’assied sereine. Il me regarde et me parle maintenant d’une façon conciliant:
_ Je m’appelle Gamonn. Désolé pour ton bras. La faim me tiraille. Ton odeur aurait du m’arrêter d’ailleurs.
_ Hein?
_ Tu sens la pisse.
Le sang me monte aux joues. Gêné, je ne prononce plus de mot cohérent. Soudain ma vision se brouille. Je m’évanoui. J’ai du perdre trop de sang.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeJeu 28 Fév - 18:09

*
J’ai imaginé cette instant depuis si longtemps. Il empeste l’alcool. Il est si saoul que je risque de finir dan le même état, si j’avale une gorgée de son sang. Un autre odeur s’emmêle avec les relents d’alcool et de vomie. Vaut mieux ne pas y prêter attention. Je me concentre sur ma cible. Je bondi vers lui.
*

Chapitre IV: La douleur

Une douleur atroce me parcoure le corps de long en large. Ça fait deux jours que je me suis réveillé mais d’après Gamonn ça fait une semaine que j’étais dans les vapes. Je commence à l’apprécier, il est gentil et il s’occupe bien de moi. Je soupçonne d’ailleurs quelque chose derrière ce comportement. Comme de la culpabilité. Il arrive avec quatre lièvres dans les mains. Ça fait trois cents ans qu’il est devenu un loup-garou. Depuis, il parcoure la planète par ce qu’il n’a rien d’autre à faire.
_ Alors comment ça va? Dit le docteur.
Il rit de sa plaisanterie.
_ Ha ha, très drôle, rétorque-je.
_ Puisque tu as assez d’énergie pour tes sarcasmes, tu pourrais l’utiliser pour allez chercher des branches pour le feu?
Je m’exécute sans dire un mot et m‘enfonce dans la forêt ramassant des bouts de bois au fur et à mesure. La douleur est encore plus présente quand je fais travailler mes muscles. Elle est même insupportable mais je résiste. Un oiseau chante dans un nid. Je grimpe dan l’arbre attrape le moineau et lui arrache la tête avec les dents en un instant.
Son corps est parcouru de spasmes. Je prend le nid, ramasse le branchage et retourne au campement. Arrivé près de Gamonn, je remarque qu’il a disposé des brindilles pour le feu. Je dépose les branches à coté, tend le nid à mon ami et m‘assied pour déguster l‘oiseau. Gamonn me fixe du regard bouche bée.
_ Quoi qu’est-ce qu’y a, di-je la bouche pleine?
_ En général on commence à manger de la viande crus à notre première pleine lune. Pas en plein jour à midi et en arrachant la tête avec les dents.
_ Heu… pourquoi?
Il ne dit pas un mot ne sachant quoi répondre. Je lui pique un lapin et m’affaire à le dévorer pendant qu’il allume le feu. Puis je retourne me coucher. Au fur et à mesure des jours des jour j’ai de moins en moins de sommeil. Je me couche de plus en plus tard et me lève de plus en plus tôt. Mon ami me dit que c’est normal et que bientôt je n’aurais plus jamais sommeil.
Finalement, à la fin du mois, je subis ma première transformation. La douleur est si intense que je risque de m’évanouir. Mais étrangement mon cerveau me tien parfaitement éveillé durant la transformation. Gamonte est déjà métamorphosé. Ma peau se fend laissant apparaître des poiles couleur rouge sang, mes os font entendre un bruit de craquement, grandissent et se positionnent, et mes entrailles se réorganisent. Tout ces changements me donnent l’impression que ça dure des heures et me font souffrir le martyr. Enfin ça s’arrête le temps de me laisser souffler un peu puis ça repart soudain en sens inverse. Ça a effectivement durée des heures, l’aube montre le bout de son nez. La «séance» fini, Gamonn me dit compréhensif:
_ Ne t’inquiètes pas on est tous passé par là. Ça passera au fil du temp. Tu peux remarquer ta peau qui gi par terre. C’est ta mue. Tu va muer tout les deux cents ans à peu prés, si tu ne meurs pas d’ici là. On a pas de miroir pour que tu puisses vérifier mais la couleur de tes yeux a aussi changé. Ils sont maintenant rouge. C’est la caractéristique ta race. Ne me demande pas laquelle, je l’ignore. Les loups garous, que l’on dit pure race, ont des couleurs différentes de ceux, pue l’on dit bâtard, qui ont les yeux marron.
J’écoute attentivement ce qu’il me dit jusqu’à ce que je remarque un détail troublant. Il lui manque un bras.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeDim 2 Mar - 13:30

Ma détente est parfaite. Ces quelques années de chasse mon aidées à améliorer ma technique. Soudain, une violente douleur me crispe tout le corps. Je tombe à ses pieds, recroquevillé et gémissant. Ce salaud me regarde sans surprise l’air amusé. Il se penche sur moi et dit narquois:
_ Pauvre petit chien. Tu as mal?
Il renverse sa tête en arrière et rit aux éclats. Les autres l’imitent.
*

Chapitre V: Seul au monde

Au fur et à mesure qu’il débite ses dernières paroles,il incline la tête et espace ses mot:
_ Vas… vers… le nord, dit-il péniblement. Les mer… cenaires… sont parti… par là.
On est l’un en face de l’autre aussi nu qu’à la naissance. On s’était déshabillé pour ne pas déchirer nos vêtements avec la métamorphose. Il respire très péniblement et n’arrive plus à prononcer un mot cohérent. Il désigne mes vêtements avec son bras encore valide. J’entreprend de m’habiller quand soudain je remarque un autre détail. Je suis quasiment entièrement recouvert de terre mélangé avec du sang tout comme lui. J’ai le goût cuivré du sang dans la bouche. C’est à ce moment que je comprend que je suis entrain de digérer la chaire de son bras. Je le regarde. Un sourire se profile sur ses lèvres. Ses yeux suffisent à me faire comprendre ses pensées (d’habitude on a du regret après ça. Pas de l’indifférence.) C’est vrai. Pourquoi je ne ressent rien? Le visage de l’interrogation ne se peint même pas sur moi, et je le sais.
Je part me laver à la rivière, en emportant mes habits, sans me retourner, au moment ou Gamonn sombre dans l’inconscience. Je suis seul maintenant et tout se qui m’importe, c’est de retrouver ces assassins et de leur faire subir les pires souffrances. Et pour ça, j’aurai l’imagination fertile. L’eau de la rivière est fraîche et agréable. J’en profite pour laver mes vêtements et les faire sécher au soleil. C’est une belle journée qui s’annonce.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeDim 9 Mar - 19:30

*
La douleur est insoutenable. Mon père ordonne:
_ Emmenez ce bâtard rouge dans une cellule spéciale.
Il n’éprouve que du mépris envers moi. Je ne crois pas qu’il me reconnaisse. Il s’y mettent tous pour me transporter. Je sais quel est cette odeur maintenant. C’est de la magie.
*

Chapitre VI: Pot de colle ou Allié inattendu?

On est en été, alors les habits ont vite séché. Je me sape, récupère un maximum de provision et me met en route vers le nord. La nuit est venu rapidement. Faut dire que je me suis prélassé dans l’eau. Je commence à supporter la douleur. L’air se rafraîchi. J’entend des animaux fuir ma présence. Je les comprend. Il vaut mieux ne pas s’approcher d’un loup. Et à plus forte raison quand je suis ce loup. Je me déshabille encore, pour ma seconde transformation. Elle a duré moins longtemps et a été moins douloureuse. Je patiente une ou deux heures jusqu’à l’aube. Une fois mon apparence humaine récupéré, je me remet en route avec le baluchon contenant mes provisions sur l’épaule. Mes pas sont agiles et précis. Le vent joue avec les arbres et les ombres sur le sol. Ça a beaucoup d’avantage d’être un loup-garou. Comme à l’instant je cours sans me fatiguer. Je repère tout les pièges, que les racines des arbres ou les terrier des animaux pourraient me tendre, et les évite avec aisance. C’est prodigieux, je me demande comment je fais pour courir si vite et si longtemps en gardant toute ma vigilance. Je m’arrête sans être essoufflé. Une odeur se profile dans l’air. Une odeur de chien mouillé.
_ Qui est là? Dis-je assez fort pour que l’on puisse m’entendre correctement.
Une forme et une voix s’élève des buissons à ma droite:
_ Ouhaa mec! T’es un loup-garou? Moi aussi j’en suis un. T’es quel race? Tu viens d’où? Comment t’es devenu un loup? Il est où ton parrain?…
_ STOP!!! T’AIS TOI!!! Tu me donnes la migraine.
C’est une façon de parler bien sur. Mais l’inconnu ne l’entend pas de cette oreille. Il parle très vite et ne s’arrête pas au stop:
_ Tiens, prends une pastille de mente. En général ça va mieux après. Alors t’es qui? Tu viens d’où?…
_ Hé! Tu vas arrêter avec tes questions?on est pas ami que je sache. Si?
_ Heu…non. Mais ça pourrait changer?
_ Non. Tu me fais chier. Je ne vais pas m’encombrer d’un boulet.
Il doit avoir le même age que moi. La couleur de ses iris me dit qu’il est de la même race que Gamonn. Il me regarde. Une lueur d’espoir brille dans ses yeux. Et ça repart. C’est un vrai moulin à parole:
_ Bon! C’est pas grave. Je vais quand même t’accompagner. En fait, je m’appelle Aragnar. Et toi?
_ Kahana.
Et merde. Quel con je fais. Pourquoi je lui réponds? Si je le laisse dans son coin, il me lâchera forcément. Un jour. Ma réponse a l’air de lui plaire. Un grand sourire confirme la phrase précédente. Il se remet à parler de plus belle:
_ C’est super comme prénom Kahana. Tu sais ce que ça veut dire?
_ Non, et je m’en fous.
_ Ça veut dire «rouge comme le sang». Mais plus communément «Rouge-Sang».
Je me remet à courir. Espérant rattraper les mercenaires et semer cet enquiquineur:
_ Hé! Mais… attends! J’ais pas fini!
Quel poisse. Il est aussi doué pour la course que pour dire des conneries à longueur de journée. On arrive à la route principale. Elle traverse la forêt d’un bout à l’autre. Je m’arrête et cherche des traces pour connaître leur direction.
Soudain des brigands de grand chemin font leur apparition et tente de nous rançonner. Aragnar les a tous pétrifié de terreur après avoir décapité le meneur à main nue. L’un d’eux se met à hurler et à dire que Aragnar est le diable. Ils commencent à prendre leur jambe à leur cou. Je les rattrape aisément et les étripe avec leurs propres armes. Je ramasse leur objets de valeur. Enfin de conte Aragnar va peut-être m’être utile.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeMar 8 Avr - 15:56

*
Alors que la douleur s’estompe, je me retrouve enchaîné dans une cellule. Ma métamorphose c’est inversée alors que la nuit n’est pas fini. Ça sent l’urine dans les geôles. Un corps en décomposition choit dans un coin. D’après son odeur, il doit être là depuis plusieurs jour.
*

Chapitre VII: La Bibliothécaire

Ces exercices m ‘ont donné faim. J’ouvre mon sac et découvre que je l’ai fait bêtement. Il n’y a que des fruits. Je laisse choir le baluchon qui m’ai devenu inutile et m’affaire à dévorer le bras d’une de mes victimes. Aragnar, qui est accroupi au milieu d’une flaque de sang, se retourne violemment et crie:
_ Laisses ça, c’est à moi!
Je le regarde avec toute l’indifférence qui m’ai dû et arrache un morceau de chair avec les dents. C’est un très bon comédien. Si j’avais encore des sentiments j’aurais sûrement eu peur. Son visage se radoucit. Un grand sourire reprend sa place sur son visage. Puis il dit:
_ T’inquiètes, je blague. Tu sais ce que veut dire mon prénom?
Je ne répond rien sachant que ça ne l’arrête pas:
_ Aragnar signifie «Poisson pourrit». «Ara» qui vient de «Hareng» et «gnar» qui vient de «Ganar» ce qui veut dire «pourriture» dans une langue oubliée de tout le monde.
Et il se met à rire de bon cœur. Je lui répond:
_ Alors maintenant je vais t’appeler «Hareng pourrit».
Son rire s’arrête d’un coup. Il me regarde d’un air méchant et dit:
_ Je te l’interdis. c’est «Poisson pourrit» ou rien du tout.
Il se met à rire de plus belle. Mais quel débile. Je m’essuie la bouche avec des morceaux de tissu encore secs des vêtements de mes victimes. J’entend une carriole approchante. La route est droite donc, malgré ma pauvre vue, je peu quand même remarquer la dite carriole. Aragnar se relève et décide d’écarter les morceaux de la route. En attendant la carriole je trouve enfin des traces du passage des mercenaires. Ça tombe bien ils sont allé dans le même sens que la carriole qui est maintenant à portée de voix. Je me met au milieux de la route. La conductrice, une jeune femme d’une vingtaine de printemps, s’arrête à un mètre devant moi. Elle me regarde conciliante et dit:
_ Que fais-tu ici jeune homme? C’est dangereux dans les parages, tu sais?
_ Vous pouvez m’emmener en ville?
Aragnar fait son apparition, s’essuyant les mains dans un chiffon. Ce dernier, rougit par le pot de colle, est jeté derrière un arbre sorte qu’il ne puisse être vue par la demoiselle. Aragnar, toujours souriant, s’exclame:
_ Salut! Moi c’est Aragnar et vous?
_ Enchantée, je m’appelle Mya.
_ Très jolie prénom. Ça veut dire «mer». Je connais d’ailleurs un très jolie poème sur la mer. …
Je l’interromps en disant:
_ Tais-toi un peu ou tu vas la faire fuir.
_ Tu ne vas quand même pas me reprocher de vouloir faire connaissance.
_ Tu me saoule à parler tout le temps.
_ C’est vraie que ce n’est pas toi que la parole étouffe.
_ Alors vous voulez bien mademoiselle?
Elle était prète à continuer son chemin sans nous. Elle me regarde droit dans les yeux. Puis, avec un léger sourire, dit:
_ À une seul condition.
_ Laquelle?
_ Que ce jeune homme me récite son poème sur la mer pendant le trajet.
_ Marché conclu, dit Aragnar plus joyeux que jamais.
Tan pis, je vais devoir faire avec. On monte derrière la conductrice. Je vais devoir prendre mon mal en patience, car on est à trois jours de la ville la plus proche. En même temps j’ai de la chance, c’est vers cette ville qu’on se dirige. On a à peine commencé à avancer qu’Aragnar déballe son poème. Durant ces trois jours, j’ai préféré lire le contenu de la carriole plutôt que d’entendre toute les conneries que raconte ce boulet. On arrive enfin à la ville. Pendant le trajet, Mya a raconté qu’elle est bibliothécaire. On s’arrête devant son lieu de travail. Je réfléchi par où commencer mon enquête Un homme sort par la porte principal du bâtiment dévale les marche et étreint Mya dans ses bras en disant:
_ Ma fille, tu es enfin revenue.
_ Bonjour papa. Arrêtes s’il te plait. Tu m’étouffes.
_ Ho, pardon.
Elle se tourne vers nous et dit:
_ Je te présente Aragnar et Kahana. Je les ais rencontre il y a de cela trois jours et…
_ Ne t’approches plus d’eux Mya.
La peur se lit dans ses yeux. Il sait ce que nous sommes.
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MessageSujet: Re: Rouge-Sang   Rouge-Sang Icon_minitimeLun 9 Juin - 20:57

*
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là. Apparemment mon père m’a reconnu. Il est venu me voir plusieurs fois. À chaque visite la douleur revient. La magie doit être émit par lui. Et ce qu’il ne sait pas, c’est que je commence à m’habit à sa magie. Un privilège de ma race.
*

Chapitre VIII: Crévorth

_ S’il vous plait monsieur. Calmez vous.
Aragnar essaye de le calmer presque à genoux. Le père de Mya n’arrête pas de nous répéter de partir. Sa fille essaye aussi de le calmer. Il s’empêche de crier pour ne pas attirer l’attention. Toutes ces négociations m’énervent. Je me met à parler, tout le monde m’écoute:
_ Vous savez ce que nous sommes, n’Est-ce pas?
Il répond oui en hochant de la tête:
_ Alors vous savez de quoi nous sommes capable?
Ses yeux s’écarquillent. Il est inquiet.
_ Si vous nous rejetez… je ne sais pas ce que va faire Aragnar… mais moi reviendrais la nuit. Et vous devinez ce qui risque d‘arriver.
Il referme la bouche, ravale sa salive et baisse les yeux qui jusque là soutenaient mon regard. J’entreprend de décharger la carriole comme ci je n’avais rien dit. Il me laisse passer pour que je puisse déposer les livres à l’intérieur. Une fois fini, Aragnar m’invite à parler à l’écart de nos ôtes:
_ Qu’Est-ce qui te prend? Ça va pas de faire des menaces pareil?
_ Je me fout de ce que tu penses de moi et de ce que je fais. Il nous juge sans nous connaître. Juste par ce que nous sommes des loups. Je m’éprise les type qui jugent sur les apparences.
_ Ton attitude a confirmé ce qu’il pensait de nous. Tu n’es qu’un taré.
Il retourne voir Mya comme si de rien n’était. Du coup je reste seul, au fond de la salle, entouré de livre. J’ai déjà lu tout ce qu’il y avait dans la carriole. Je vais m’attaquer aux autres présent en ce lieu. Ça va des romans à l’eau de rose jusqu’aux plus sanglants des romans policier et des livres d’histoires jusqu’aux mythologies du monde. Ce sont ces derniers qui m’intéressent le plus. Surtout ceux qui parlent des loups-garous. Il y a eu aussi un livre sur les lycaons mais ce n’est pas la même chose. La lycanthropie est une maladie mental qui affecte les humains. Ces derniers croient se transformer en loup à la pleine lune et sont de ce fait sujet au cannibalisme.
Je n’ais trouvé aucun livre sur les différentes races de loup-garou. C’est bien dommage. Le père de Mya, m’a observé pendant ma lecture, se décide à venir me parler prudent:
_ Tu as l’air d’aimer lire, non?
_ Je trouve ça intéressant.
_ J’ai remarqué que tu t’attardes surtout sur la mythologie.
_ Oui et alors?
_ C’est bien.
Un silence accompagné d’un malaise s’installe. Je décide de briser ce silence:
_ Vous n’avez pas des livres plus détaillés sur les races de loup-garou?
Il semble surprit par ma question:
_ Tu ne connais pas ta race?
_ Non. J’aurais aimé me renseigner dessus.
_ Viens avec moi.
Je le suis sans réfléchir. Il me conduit dans son bureau et prend un livre sur l’étagère derrière son secrétaire. Il consulte le titre, avec ses lunettes sur le nez, et hoche légèrement la tête puis il me tend le bouquin. Le titre est «Recueil des différentes espèces de loup-garou». Il n’y a pas le nom de l’auteur. C’est un vieux livre mais il a été entretenu. On est en fin d’après midi. Le recueil ma occupé durant toute la soirée. J’ai remarqué que ça parle aussi de nos faiblesses. Ce n’est pas plus mal. Je saurais à quoi m’en tenir. Voici ce qui est dit sur mon espèce.

[ Crévorth: Cette race est particulièrement sanguinaire.
Tout en eux rappelle le sang et le carnage. Ils ont
un pelage rouge proche du sang et les yeux qui nous
rappellent à qui on a à faire. Ils ont une force, une vélocité
et une agilité environ trois fois supérieur à celle d’un homme
sous leurs formes l’attente (qui n’est autre que leurs formes
humaine). Sous leurs formes (que la plupart d’entre eux disent
être la plus pure) de loup-garou, ils sont à peu près dix fois
supérieur aux hommes. C’est la race la plus rare. Ces êtres se
génèrent lors d’un massacre ou le lendemain, quand la douleur
de la perte d’êtres chers est encore présente dans le cœur. La
haine, éprouvé envers une personne précise, annihile les autres
sentiments. Seul la colère erreur en présence de la personne
qui est à l’origine de la haine. Ils ne sentent pas la douleur et
se régénèrent plus vite qu’une toute autre race de loup-garou.
Ils sont peu sociable et ne se préoccupe que de leurs sort.
Ils sont allergique à la magie, mais dans certain cas ils…]

C’est bien ma veine. Je suis allergique à la magie. Maintenant que je sais à quoi m’en tenir, ce carnet ne m’est plus utile. Et je ne peux pas lire la suite. Elle est effacée. Je ferais mieux de sortir et de mener mon enquête. Mya me rattrape au moment ou je sort et me demande:
_ Tu vas où?
_ Dehors.
_ Où dehors?
_ Quelque part où je ne vous verrais pas. Pourquoi toutes ces questions?
_ Par ce qu’il fait nuit et que tu ne pourras pas interroger des personnes dans ton état.
_ Comment tu sais ça? Et qu’est-ce qu’il a mon état?
_ J’ai deviné et tu n’es qu’un enfant. Personne ne va te répondre.
Elle a raison. Tant pis j’irais demain. Je rejoins le père de Mya et Aragnar. Je mange et vais passer le reste de la nuit dans les bouquins.
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