Le premier jour
Balià se réveille en sursaut. Elle a l’impression d’avoir mouillé son lit, mais en faite elle est en nage. De grosse gouttes perlent sur son front. Elle ouvre la fenêtre et les volets. Sous la lumière violente d’un week-end d’été, elle referme ces dernier. Elle se lève, remplace son pyjama par un peignoir, se dirige vers la salle de bain et prend une douche. Une fois détendu, elle retourne dans sa chambre, toute nue, terminant de sécher ses cheveux avec une serviette. Elle va jusqu’à son armoire, l’ouvre mais ne prend aucune affaire. Elle reste figé devant le miroir de l’armoire. Ce n’est pas possible ça ne peut pas être elle qu’elle observe dans ce reflet. Et pourtant le miroir fait les même geste qu’elle. Balià se met à parler toute seul:
_ Ce n’est pas vrai, je dois rêver. Oui c’est ça, c’est un rêve.
Mais plus elle dit cette phrase plus elle se convainc du contraire. On pourrait avoir peur de la briser en la serrant dans les bras tellement elle a mincit. Elle rentre de vacance. Son père ne la pas vu pendant deux mois, même pas hier soir. Elle pourra relativement facilement expliquer ce changement radical. Elle se précipite sur son téléphone et appelle Prìcia, sa meilleur amie. Toute excitée, elle raconte a cette dernière la version qui sera officiel. Qu’elle a maigri pendant les vacances et que du coup ses habits ne lui vont plus. La rentré vient demain. Quelques instants plus tard, Prìcia arrive avec une tenu complète a sa taille. Un pantalon noir, t-shirt blanc, pull gris col roulé, petite culotte rose, soutien gorge rouge et chaussettes blanches. Balià, souriante comme jamais, dit:
_ Alors comment tu me trouves?
Pricià restes bouche bée. Puis au prix d’un incroyable effort elle réussit à prononcer quelques mots:
_ Tu es magnifique.
Elles se mettent à rire ensemble aux éclats. C’est un rire joyeux. Mais Pricià reste perplexe d’un tel changement.
Le soutient gorge est un peu trop grand. Les seins de Balià gonflent sans qu’elle ne s’en rend conte. Prìcia voit le phénomène et bredouille:
_ Tu… t… tu as vu ça?!
_ De quoi?
_ Ta poitrine elle a grossi pou remplir le soutien gorge.
_ Mais non ça doit être ton imagination. On va faire les magasins pour que je puisse avoir de quoi m‘habiller?
_ Heu… oui on y va.
Oui, c’est sûrement mon imagination se dit Prìcia. Elles sont parties faire les boutiques et reviennent avec plusieurs assortiment.